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Départ : Templeuve, place de gare
VARIANTE 11,5 km
1 Quittez la gare et empruntez à gauche la rue de la Grande Campagne puis de suite à droite la rue d’Anchin. A l’intersection suivante, suivez la ruelle à droite le long des maisons basses. A son extrémité, rejoignez à droite l’église et le centre ville de Templeuve.
9 A gauche de l’église, descendez la rue Neuve puis la rue de la Baille et, à la fourche, prenez à gauche. Poursuivez à droite sur la rue des Saules et traversez la RD 145. Empruntez en face le chemin. Au bout, allez à gauche, puis tout droit, à travers pâtures et champs, jusqu’au hameau d’Ardompré. Le chemin agricole, en période de labour, est parfois inexistant. Suivez la signalétique et dirigez vous tout droit vers le bâtiment de ferme.
5 Continuez tout droit. Suivez la rue principale sur 1300 m. La rue devient rue de la Chantereine. A l’intersection, prenez à droite.
6 Avant la route, engagez vous à gauche sur le sentier enherbé et récupérez en face le chemin rectiligne à travers champs. Attention ce chemin privé d’Association Foncière de Remembrement fait l’objet d’une convention d’autorisation de passage. Par votre comportement, permettez sa pérennité. Après un coude à gauche, vous longez une zone de vergers. A la route, virez à droite. Après la voie ferrée et avant le n° 22, empruntez à gauche le sentier à l’entrée duquel se dresse un calvaire. Suivez ce chemin sur 900 m, passez la barrière – que vous refermerez derrière vous – et aboutissez sur la RD 19.
7 Cheminez un court instant à droite sur le bas côté puis obliquez à gauche sur le chemin – prudence en traversant. Le chemin longe bois et prairies et rejoint le hameau de La Rive. Continuez à droite le long des bâtiments de ferme, prenez la rue à gauche. 75 m plus loin, engagez vous à gauche entre les habitations. Il s’agit d’un ancien chemin pavé qui mène en ligne droite au hameau de Wachemy. Allez à droite puis prenez le premier chemin à gauche. Ces pavés conduisent au moulin de Vertain.
8 Prenez à gauche pour passer au pied du moulin – lire l’historique du moulin – et continuez tout droit. En vous retournant, vue remarquable du moulin. Au bout du chemin, empruntez à droite le bas côté de la route. Après 350 m, dans le virage prenez à gauche puis suivez en sens inverse le même itinéraire de début jusqu’à la gare par le point 2 et le point 1
Templeuve. située à 20 kms de Lille, se trouve au cœur de la Pévèle (du latin "a pabulis"). D'une superficie de 16 km2, la commune compte près de 5810 habitants. Templeuve viendrait de "Templum Jovis" ou "Templovium" signalé en 877.
Templeuve est célèbre pour ses sorcières aux XVI et XVII siècles. De nombreux procès des concernant s'y sont déroulés. Le plus marquant est celui de Marie de Navarre executée en 1656. Derrière le monument aux morts se trouve la pierre des sacrifices qui servait à recueillir le sang des victimes.
En 1853, Yves Joseph Baratte maire de Templeuve ordonne la construction du "château de Bellevue" devenu "château Baratte". L'édifice occupé par les Allemands en 1914, par les Anglais en 1940, sera ensuite pillé. En 1960, la famille Baratte vend le château et son parc à la commune. Restauré depuis 2002, il accueille les services administratifs de la Mairie. La grande Mairie située au centre ville est classée à l'inventaire supplémentaire des batiments historiques, ainsi que l'église St Martin.
Non loin de là, le moulin Vertain, mentionné en 1328 "moulin de Viertain", sera incendié en 1616. Entièrement reconstruit, il cesse son activité en 1908. En 1973, la commune l'acquiert et le restaure. Il est maintenant animé par des équipes de bénévoles de l'Association locale.
De nombreuses infrastructures sportives et culturelles font de Templeuve un village très dynamique.
Le patronyme, saint Martin, pourrait être d'origine mérovingienne. L'église a été donnée à l'abbaye d'Anchin en 1101 par Baudric, évêque de Tournai
Telle qu'elle se présente aujourd'hui, l'église est le résultat des grands travaux d'agrandissement menés de 1880 à 1883 sous la direction de Paul Destombes, architecte roubaisien, qui, à partir du chœur dont les volumes sont du XVIe siècle, donne à l'ensemble une allure de hallekerque flamande.
Le clocher, achevé en 1883, est un pastiche d'œuvres normandes, surmonté de la flèche du XVIIIe siècle. Une partie de la façade ouest est encore de ce siècle là.
Il y a dans la tour une cloche du XVIe siècle aux armes de Charles-Quint, dite H
L'église renferme une suite de chapiteaux issus des ateliers tournaisiens et montrant l'évolution du style de ces œuvres produites en série sur les lieux mêmes d'extraction.
Leur situation date également les diverses parties de l'église selon ses transformations.
En 1767 les travées occidentales de la nef sont élevées dans le même style que les autres, mais les arcades sont en briques ; les chapiteaux tentent de reprendre les motifs antérieurs. Les tailloirs sont très importants, la corbeille n'est pas évasée et les feuilles sont enroulées vers l'intérieur. Ce genre de pastiche d'œuvres du Moyen Age est rare.
Le porche sur arcades doit être restauré dans son état initial. Au delà, l'intérieur se ressent de la transformation radicale opérée au XIXe siècle. La nef centrale a été surélevée et garnie de fausses baies dans les voûtes qui sont en plâtre. Les anciens berceaux en bois des trois chœurs sont également recouverts d'enduit depuis 1846.
Les vitraux sont de la même fin du XIXe siècle.
Quelques tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles ont été conservés, dont le beau panneau peint sur bois par Jean Bellegambe, peintre douaisien, en 1617, pour le retable du maître-autel. Il représente le sacre de Saint-Martin, sujet assez souvent représenté ainsi en cette région
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